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CROLLANTI

CHRISTOPHE

OsteopatheD.O

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Le Lumbago

Le lumbago correspond à une douleur située dans le bas du dos, très fréquente et extrêmement handicapante.

Pour comprendre comment les ostéopathes traitent ce type de pathologies, il est important d’avoir quelques bases
d’anatomie et de biomécanique lombaire.

La colonne lombaire constitue le bas du dos et se compose de cinq vertèbres relativement massives qui, ensemble, adoptent une courbure à concavité postérieure (creux vers l’arrière du corps).

Ces vertèbres reposent sur le sacrum, lui-même situé au-dessus du coccyx. Comme à tous les autres étages de la colonne vertébrale (ou rachis), des disques s’intercalent entre chaque vertèbre.

S’ils permettent, entre autres, la mobilité des vertèbres les unes par rapport aux autres, ils sont suppléés dans cette tâche par des facettes articulaires.

Les deux facettes articulaires supérieures de L2 (la deuxième vertèbre lombaire), par exemple, s’articulent avec les deux facettes articulaires inférieures de L1.

Les deux facettes articulaires inférieures de L2, elles, s’articulent avec les deux facettes articulaires supérieures de L3. Par ailleurs, de très nombreux ligaments, couplés aux capsules articulaires, assurent le maintien de ces pièces osseuses entre elles.

 

De même, un grand nombre de muscles, très puissants, relient les différentes structures ; tandis que d’autres, plus petits, gèrent la mobilité au niveau des facettes articulaires.

Un lumbago apparaît lorsqu’un ou plusieurs des petits muscles qui contrôlent la mobilité des facettes ont des spasmes.

En se bloquant, ils « verrouillent » la vertèbre, qui reste alors fixée dans une position anormale et perd sa mobilité naturelle. Ce type de blocage intervient principalement suite à un effort brusque ou violent.

Toutefois, il est permis de penser que les vertèbres en restriction sont déjà fragilisées par certaines dysfonctions viscérales. Certains problèmes viscéraux vont donc fragiliser les vertèbres lombaires au niveau desquelles émergent les nerfs destinés à innerver : le côlon, l’intestin grêle, les reins et les organes du petit bassin (génito-urinaires).

Prenons un exemple : un problème, tel qu’une constipation, provoque un excès d’informations neurologiques en provenance du côlon. Les régions vertébrales lombaires correspondantes voient leur réactivité accentuée et, en cas de tension, ne parviennent plus à s’adapter : en réaction, elles se bloquent pour éviter le sur-accident. C’est donc en prenant en compte le mécanisme lésionnel que nous venons d’évoquer que l’ostéopathe sera en mesure d’obtenir rapidement des résultats, parfois spectaculaires. L’anamnèse (interrogatoire), combinée à quelques tests ostéopathiques, permettra de déterminer si l’origine du lumbago est traumatique (faux mouvement, effort brusque, effort violent), secondaire à un problème viscéral concernant le côlon, l’intestin grêle, les reins, les organes génitaux, ou encore, due à une combinaison des dysfonctions ostéo-articulaires et viscérales. Les techniques mises en œuvre seront adaptées au patient et à la douleur qu’il présente.

Il faudra, le plus souvent, aborder les trois sphères.

D’un point de vue structurel, le thérapeute fait en sorte de libérer les tensions musculaires et les blocages articulaires ; les techniques de fascia sont privilégiées en cas de douleurs importantes.

Les trusts peuvent aussi être envisagés sur les lumbagos qui ne sont pas hyperalgiques, ou en fin de

séance, une fois que l’ensemble de la zone est détendu.

Parfois, les manipulations cervicales sont nécessaires, à l’autre extrémité du rachis, pour permettre un relâchement lombaire.

Le traitement de la mobilité et de la motilité viscérale est aussi souvent primordial, il intervient généralement dans un premier temps (éventuellement après un travail crânien).

Il en est de même s’agissant du travail crânien, essentiel, car, si les membranes de tensions réciproques sont en tension, elles verrouillent la zone lombaire.

Non seulement le traitement est, dans ce cas, peu efficace, mais la récidive est inévitable à plus ou moins long terme.

Le travail s’effectue essentiellement sur les articulations centrales : frontal, symphyse sphéno-basilaire (SSB, qui constitue l’articulation centrale du crâne) et occiput-C1 (première vertèbre cervicale).

Bon à savoir :

De nombreux patients se rendent chez leur ostéopathe après avoir pris des anti-inflammatoires. Si ces derniers permettent de supporter la douleur, ils vont, en revanche, fausser l’information neurologique et peuvent être préjudiciables au traitement ostéopathique. Dans la mesure où la douleur reste supportable, éviter la consommation d’antalgiques est donc recommandé.

CROLLANTI CHRISTOPHE OSTEOPATHE DO

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